Cette forme est proposée dans le cadre de médiations culturelles.

ADN met en scène des rapports de force cruels. Une bande d’adolescents s’isole en forêt pour torturer l’un des leurs, avant de commettre, malgré eux, l’irréparable. Entre culpabilité, remords et terreur, le groupe devra multiplier les ruses pour échapper à toute suspicion et faire face à l’inquiétant retour de leur camarade.

« On est dans la merde maintenant. On a besoin de ton aide. Si tu ne nous aides pas on te tuera. Alors tu veux nous aider? »

Le chemin de la pièce donne l’impression d’un passage à l’âge adulte, la transformation des uns et des autres passe par cet événement, qui les marquera toute leur vie. Face à une situation extrême, ils réagissent tous avec leurs capacités émotionnelles. Ils sont à fleur de peau. Ils ont du mal à trouver les mots, à prendre une décision, à assumer leurs actes.

ADN permet de se mettre à la place des protagonistes, du côté des victimes comme de l’autre. Ce texte offre une réflexion sur nos choix, nos chemins de vie, nos comportements que ce soit pour le lecteur, le spectateur ou l’acteur. Il offre une réflexion sur notre libre arbitre. Choisissons-nous réellement ? Il nous était très cher de monter ce texte car nous évoluons en tant qu’artistes, que groupe, que collectif avec ces mêmes questionnements quotidiens qui nous font avancer et devenir ceux que nous serons demain.

« LOU : Qu’est-ce qu’on va faire ?

MARK : Ouais, qu’est-ce qu’on va faire ?

JOHN TATE : Ben on va, enfin, on va... qu’est-ce qu’on va faire ? »